La jeunesse est l’avenir de la nation !
Si cela est bien vrai, cela signifie que la jeunesse est fatalement destinée à gérer la société ; Qu’elle sera dans l’avenir responsable de tout ce qui arrivera. Cela explique notamment pourquoi, beaucoup de gouvernements font de l’éducation leur priorité.
Les jeunes sont des citoyens à part entière !
Ils auraient donc l’obligation d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie du pays dans lequel ils vivent. Ils devraient en d’autres termes développer leur pays. Après tout, ils ont des idées, l’énergie et le gouvernement (dans une certaine mesure) avec eux ; ça c’est un fait.
Mais voilà, aujourd’hui, rares sont les jeunes personnes qui travaillent pour voir leur pays un jour développé. Le constat est simple et flagrant, les jeunes n’entreprennent pas ! Et la question se pose : pourquoi les jeunes n’entreprennent–ils pas ?
Pour répondre à cette question mes amis apprenti-entrepreneurs, nous avons recensé 03 principaux obstacles à l’entrée effective dans l’entreprenariat et figurez-vous qu’ils sont d’ordre psychologique. Oui, oui c’est bien toi le problème mon gars.
Ces 03 principaux obstacles sont les suivants : la peur de la vie active ; la démotivation ; la perte de confiance en soi et en la société.
- La peur de la vie active
La peur de la vie active est un sentiment qui freine les ardeurs entrepreneuriales des jeunes.
Prenez un petit moment avec moi pour voyager dans le temps et jetons un petit coup d’œil à cette douce époque qu’était celle de l’enfance ; à cette période, on sait juste que lorsqu’on pose un acte, il n’y a pas grand-chose qui change, sauf dans le cas où cet acte porte atteinte à autrui. Alors là on peut s’attendre à une sanction qui se manifeste soit par une réprimande (on te gronde), soit par une fessée (on te fouette).Et après la vie suit son cours.
Seulement, à un certain âge, on apprend à penser, et on se rend compte que « je pense donc je suis » responsable. À cet âge, la société considère qu’on sait ce qu’on fait, on devient donc responsable de nos actes. On commence à faire attention. Tout ce qu’on peut faire peut être mal pris par certaines personnes et créer des situations susceptibles de compromettre l’avenir. Pour appuyer le tout, on apprend des histoires de personnes qui ont mal finis, enfermé en prison, bastonné, ou qui sont tout simplement fugitifs.
De là, on entre progressivement dans la vie active, vie dans laquelle la couverture parentale n’a plus de sens. On devient responsable et on ne veut pas faire d’erreurs. Erreurs qu’on peut faire en s’engageant dans l’inconnu. L’entreprenariat étant essentiellement rencontre perpétuelle avec l’inconnu, on comprend tout de suite cette réticence logique des jeunes à s’y lancer.
On ne veut pas de charges qu’on n’ait pas souhaité avoir. On ne veut pas de responsabilités qui ne viennent pas directement d’un parent ou d’un proche. On ne veut pas prendre de soi-même des initiatives qui créeraient des responsabilités car on se sent incapable de gérer les situations qui arriveraient.
Alors on préfère le statu quo, loin de la difficulté, des contraintes, risques et obligations. La contrainte temporelle et physique qu’apporte la vie active pense-t-on, empêche le jeune de vivre comme il le souhaite c’est-à-dire en toute liberté. C’est même ce qui peut développer un esprit démotivé.
- La démotivation
La démotivation est un sentiment particulier. C’est évidemment le contraire de la motivation. Il s’agit d’une attitude et d’un état interne qui se manifeste par une lassitude ; on n’a plus envie de faire, d’agir, de progresser… Dans notre champ de réflexion, c’est une des raisons essentielles de l’échec en équipe, de la non-atteinte des objectifs, voire de la fermeture des entreprises.
Lorsqu’on commence un projet, on croit en l’aventure qui commence. On a pleins d’idées et on veut toutes les réaliser. Seulement, au fur et à mesure que le temps passe, la fougue de départ s’affaiblit. Et quelques semaines après, on est plus du tout engagé. On voit la quantité et les types d’efforts à fournir et on se sent incapable, impuissant face à ce travail. C’est cela la démotivation.
En termes simples, la démotivation désigne la résignation face aux obstacles qui se présentent.
Cela se manifeste par la paresse. On ne veut pas commencer alors que toutes les conditions sont réunies pour bien commencer. Ceci conduit à une autre manifestation : la procrastination. Lorsqu’on doit commencer, on remet à plus tard ce qu’on doit entreprendre, et on s’adonne à une activité qui n’est pas nécessaire. On cherche une excuse, et aujourd’hui on est engagé pour travailler demain ; le lendemain, on est engagé pour le jour qui suit et ainsi de suite.
La démotivation amène la victime à laisser le temps passer et toutes les opportunités avec. La démotivation est un état sur lequel on peut jouer facilement, en interne, pour faire que tout aille mieux dans l’équipe. En évitant de perdre confiance en soi et aux autres par exemple.
- La perte de confiance en soi et en la société
La perte de confiance en soi, est cette situation où l’on commence à ne plus croire en sa capacité à mener une activité. Ainsi quelqu’un qui n’a pas confiance en lui-même, sait qu’il ne peut pas faire la majorité des choses que tout le monde peut faire, et que certains font normalement et facilement. Il se sent incapable. Même si objectivement, il a les capacités ou le profil, dans sa tête il a cimenté le mot « échec » et est ainsi persuadé qu’il ne peut rien accomplir.
Dans le cadre de l’entreprenariat, la personne qui n’a pas de confiance en soi à en réalité une certaine réticence à se mêler au monde des adultes. Elle pense que pour entrer dans la vie active, parler des choses concrètes, il faut avoir un certain âge. Elle ne se considère pas comme capable de poser des actes en son nom et capable d’assumer les conséquences de tels actes. Et…pourquoi ? Manque de confiance en soi ! Il ne croit simplement pas en ses aptitudes à relever le défi.
D’un autre côté, il y a la perte de confiance en la société. On ne croit pas en la réussite dans la société. En effet, on a l’habitude de vivre directement ou indirectement des situations dans lesquelles un individu voit sont avenir se faire détruire gratuitement. Il n’a rien fait de mal, mais un autre individu « puissant » décide de faire ce qu’il peut pour que sa victime n’atteigne pas ses objectifs soit en le menant en prison, soit en se servant de contacts ici et là pour faire s’évaporer ses opportunités et noyer ses rêves.
On a aussi les fléaux sociaux : la sorcellerie, la malhonnêteté, la corruption, la coptation, la discrimination et le favoritisme. Confronter à l’existence de tous ces fléaux un apprenti-entrepreneur ne peut que se décourager. Il semble alors qu’on ne peut définitivement pas avancer dans la vie dans cette société. Dès qu’on nait, tout est perdu d’avance.
Devant tout ceci, on se dit qu’il n’est pas réaliste d’être entrepreneur dans notre cher et beau pays.
Mais, mes amis, il faut noter que la plupart du temps, ces choses on les entend. Quelqu’un raconte ce qu’on lui raconte, bref. N’écoutez pas ce que les gens disent. Attendez toujours de voir avec vos yeux, d’entendre avec vos oreilles et surtout d’être sûr et certain d’avoir compris exactement ce qui s’est passé. Ne tirez pas les conclusions vite et gardez le doute sur ce dont cous n’êtes pas sûr et certain.
Soyons réaliste. Et pour nous les entrepreneurs, être réaliste, c’est savoir, non…c’est être persuadé que rien n’est impossible.
Et même si ces choses existent, c’est dans des circonstances précises qui n’ont généralement rien à voir avec l’aventure de l’entrepreneur.
Voici donc ici présentés les principaux obstacles à l’entreprenariat des jeunes. Ils ne se sentent pas capables de gérer les situations inconnues et souvent se découragent. Ils perdent aussi confiance en eux, en leur capacité et en les autres.
Mes amis apprenti-entrepreneurs, c’est trop bien d’entreprendre, et dans le prochain article, je vais vous dire pourquoi vous devez entreprendre !
Allez à la prochaine !
Oyambe Bollo