Choisir entre la fac, une école spécialisée ou une classe prépa

Vous hésitez quant au type d’établissement qu’il convient d’intégrer à la prochaine rentrée universitaire ?
Vous avez le choix entre les établissements publics ou privés qui peuvent être des universités, des écoles ou instituts spécialisés et des classes préparatoires.

Les établissements publics

Il s’agit des universités d’Etat qui comprennent 83% des étudiants au Cameroun. Elles sont organisées en facultés, en grandes écoles et en instituts spécialisés.

  • Les facultés

Elles accueillent la majorité des étudiants des universités publiques. Au Cameroun, elles sont réparties entre les 8 universités publiques.
Les études en fac sont les plus accessibles (sur étude de dossier) et les moins onéreuses (50 000 FCFA/an) pour des enseignements dispensés par les meilleurs enseignants du pays. La difficulté réside dans les conditions dans lesquelles les étudiants évoluent durant leur parcours. Cliquez ici pour en savoir plus

  • Les grandes écoles et instituts publics spécialisés

Affiliées à une université d’Etat, les grandes écoles proposent des formations spécialisées de qualité, des conditions favorables aux étudiants et des frais de scolarité équivalent à ceux des facultés. Seulement celles-ci sont très sélectives, leurs places étant très limitées. L’accès n’est possible qu’après la réussite à un concours d’entrée, qu’il faut très souvent préparer soigneusement et longuement.
Elles proposent une assez bonne insertion professionnelle et exige énormément d’assiduité aux étudiants qui évoluent dans un environnement stressant et compétitif. Découvrez les grandes écoles publiques au Cameroun

Les établissements privés ou IPES (Institut Privé d’Enseignement Supérieur)

Ils sont détenus et dirigés par des promoteurs privés. Au Cameroun, pour exercer elle nécessite l’autorisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) et dispose très souvent de la tutelle d’une université publique. En 2017, on dénombrait 226 IPES au Cameroun pour une capacité d’accueil de 16% de l’effectif total des étudiants.
On peut classer ces établissements privés en trois catégories : les universités privées, classes préparatoires et les écoles de formations.

  • Les universités ou grandes écoles privées

Il s’agit des établissements privés de très bonne renommée (nationale et internationale) et dont les diplômés bénéficient d’une très bonne insertion professionnelle. Comme exemple nous pouvons citer l’Université Catholique d’Afrique Centrale, institution du Vatican située à Yaoundé, qui bénéficie de la totale reconnaissance des diplômes dont la délivrance émane directement du MINESUP, sans la tutelle d’une université publique. Ou encore le cas de l’Université des Montagnes à Bagangté (bien que sous la tutelle de l’Université de Yaoundé I) dont les produits sont très appréciés sur le marché de l’emploi national et sous régional.
L’entrée dans ces universités est très sélectives, les places très limitées et les frais de scolarité élevés.

  • Les classes préparatoires

Il s’agit d’établissements privés qui préparent à l’entrée dans les grandes écoles et universités du monde. A travers des partenariats signés avec ces écoles et universités étrangères, les étudiants qui se seront démarqués au bout de 2 ans d’études intensives auront la possibilité de rejoindre ces différents établissements. Les classes préparatoires les plus connues au Cameroun sont celles de Prépa Vogt, de Sup De Co ou de l’Institut Universitaire de la Côte (ex ISTDI).
Les étudiants qui ne réussiront pas à avoir une admission dans une université étrangère auront la possibilité de poursuivre leur cursus dans le cycle local de l’institut ou dans une grande école camerounaise.
L’entrée dans ces établissements se fait sur concours pour des places limitées et des frais de scolarité élevés.

  • Les écoles de formations

Ce sont les plus nombreuses (car à plus petite échelle que les universités) et les plus accessibles (entrée sur étude de dossier) pour des frais de scolarité à partir de 300 000 FCFA environ. Elles sont systématiquement sous la tutelle d’une université publique. Cliquez ici pour en savoir plus

 

Arielle BEKIMA

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