Comment devenir entrepreneur : les outils

Après une première partie axée sur la définition du terme « entrepreneur », cette deuxième partie mettra en relief « le comment du pourquoi » dans le sens où nous énumèrerons en détail les étapes ou alors les éléments qui font d’une personne lambda un entrepreneur dans le sens de l’article précédent.

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Rappelons, tout d’abord que nous avons retenu dans la 1ère partie de cette article qu’un entrepreneur est une personne portant un projet d’entreprise en phase de démarrage ou de relance. Elle est une personne possédant un état d’esprit et un engagement social qui font d’elle un défenseur ou l’apporteur de solution à un problème qui affecte une population donnée. Si dans cette définition, nous distinguons déjà  trois éléments constitutifs de l’entrepreneur c’est-à-dire : Porteur de projet, état d’esprit et engagement, la définition de Robert T. Kiyosaki nous en apporte deux de plus. Il s’agit de : Avoir des compétences et être discipliné. Pour rappel, Robert T. Kiyosaki dit : « Un entrepreneur n’est pas un businessman. Etre un entrepreneur c’est un état d’esprit, des compétences et un ensemble de règles ou principes ».

De ce fait, être un entrepreneur, nécessite :

  1. Qu’on ait un projet, une vision.
  2. Qu’on ait des compétences/connaissances dans le domaine où on veut s’investir.
  3. Qu’on ait un état d’esprit qui nous permette de supporter tous les imposés du projet ou de la vision.
  4. Qu’on ait un engagement, une réelle source de motivation par rapport à la finalité de ce projet.
  5. Qu’on ait de la discipline pour pouvoir exécuter avec rigueur et précision les différentes étapes d’évolution que l’on s’est imposé pour pouvoir implémenter son projet.

 

Un parfait petit chef d’entreprise

Projet, au moins un, il faudra en avoir. Ici, pour celui qui veut être entrepreneur, il faudra carrément avoir une vision. Et si tu te demandes ce qu’est un projet, c’est tout simplement une idée de ce qu’on pense ou aimerais réaliser. En réalité je ne pense pas qu’il y ait de bons ou de mauvais projets, de grands ou de petits projets. Ce que je sais, c’est que tout projet à son utilité au sein d’une société car le monde fonctionne par complémentarité. Celui qui entreprend dans la restauration résout un problème de même que celui qui entreprend dans la logistique ou l’agriculture. Car en réalité, le restaurateur à besoin de l’agriculteur pour avoir des aliments à son menu et du transporteur pour amener les produits frais du champ jusqu’au restaurant. Je mets en lumière cette illustration pour simplement dire ou prouver à celui qui cherche une idée de projet qu’elle peut se trouver n’importe où et peut se présenter sous des aspects aussi divers que des formes nuageuses.

Je me répète mais, pour être entrepreneur, il faut avoir un projet ou l’idée d’un projet d’entreprise. Le projet en question peut s’obtenir de diverses manières mais il doit, résoudre un problème sociétal comme par exemple, limiter les accidents de la route ou diminuer les embouteillages dans les grandes villes. Trouver son idée d’entreprise passe par une observation rigoureuse de la société, surtout de ses manquements. Dans la grande majorité des cas, s’il résout un problème, il sera rentable. Le projet, doit se transformer en une vision nécessairement, si on veut qu’elle soit pérenne. Projeter son projet dans le futur dans sa phase optimale permet de donner des orientations particulières à son projet. Percevoir, par l’esprit ou par les yeux du corps une réalité futur de son entreprise donne même déjà de la motivation à son porteur d’aller de l’avant même s’il rencontre des difficultés. Ce qui est le lot de tout entrepreneur.

 

Yann Ulrich Ogogo

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