Les écoles privées de formation sont les plus nombreuses (car à plus petite échelle que les universités) et les plus accessibles (entrée sur étude de dossier) pour des frais de scolarité moyens (à partir de 300 000 FCFA environ).
Elles sont systématiquement sous la tutelle d’une université publique. Elles sont disponibles dans la plupart des grandes villes du Cameroun et préparent au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ou à son équivalent anglo-saxon Higher National Diploma (HND). Elles proposent également des licences professionnelles et des master professionnels.
En effet, leurs formations sont essentiellement professionnelles et donnent rapidement des outils opérationnels pour chercher un emploi au bout de 2 ou 3 ans d’études. Elles forment généralement dans les métiers de l’audiovisuel (journalisme, communication), de l’informatique, de la comptabilité et de la gestion, de la banque, de l’hôtellerie et restauration, du secrétariat bureautique, etc.
Face à la croissance exponentielle des écoles de formations qui représentent la grande majorité des IPES (Institut Privé d’Enseignement Supérieur) au Cameroun, le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet de septembre 2015 du MINESUP relevait le fait que « En dépit des progrès réalisés, des efforts méritent d’être faits pour assurer l’employabilité des diplômés, moderniser les équipements didactiques, relever le niveau des enseignants et surtout renforcer la composante industrielle, scientifique et technologique des cursus offerts dans les instituts privés d’enseignement supérieur ». Pour ainsi dire qu’il faudra veuillez à ces éléments avant de s’inscrire dans une école de formation, à côté de la renommée qu’elle aurait pu se construire au fil des années.
De même il se serait préférable de songer à s’y engager dans les situations suivantes :
- Lorsqu’on n’a pas réussi à l’entrée des grandes écoles publiques ou privée ;
- Lorsqu’on n’envisage pas d’étudier dans les conditions de la fac ;
- Lorsqu’on souhaite obtenir un BTS (sachant que certaines universités publiques et IUT préparent également à ce diplôme).
Arielle BEKIMA